Après une enquête menée auprès de plus de 9000 étudiant.e.s en sciences sur leur bien-être durant le deuxième confinement, il est temps de vous présenter l’ensemble des résultats qui sont accablants et les positions que nous en avons tirées.
Dossier-de-presseCatégorie : Communiqué de presse
Plan National pour la Science Ouverte : Des progrès qui ne peuvent se faire sans les étudiants !
Paris, le 3 juillet 2019,
Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a annoncé le 4 juillet 2018 la mise en place du Plan National pour la Science Ouverte (PNSO) en France [1]. Dans la foulée de la Coalition S [2] et d’autres pays européens, ce plan entend répondre au changement de paradigme de la recherche et aux besoins de la communauté scientifique.
Des évolutions sont indispensables pour répondre aux besoins actuels de la recherche internationale : de l’éthique de la publication à la crise de la reproductibilité des résultats. Pour ne citer que l’aspect le plus connu, l’accès ouvert aux publications scientifiques financées par les fonds publics est incontournable et indispensable dans un contexte de défiance envers la science.
Nous saluons la reconnaissance de ces enjeux par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et espérons que le plan saura répondre à ceux-ci.
La mise en place du PNSO est assurée par le Comité de Pilotage de la Science Ouverte, instance officiellement lancée par la Ministre Frédérique Vidal en Avril 2019. Ce CoPil a pour but de coordonner la mise en oeuvre du Plan, mais également d’être proactif et garant du respect de la philosophie portée par celui-ci. De nombreux acteurs des mondes de la recherche et de l’université y sont représentés. Nous notons néanmoins l’absence d’étudiants dans cette instance, malgré les objectifs affichés de formation, et d’amélioration des pratiques dans l’ensemble de l’université.
L’AFNEUS et l’ANEMF demandent à ce que les étudiants fassent partie de ce CoPil.
Non seulement directement concernés, mais également intéressés et très motivés, les
étudiants sont indispensables à une mise en place efficace à toutes les échelles.
Contacts presse :
Guillaume HERRAULT
Président de l’AFNEUS
guillaume.herrault@afneus.org
06 32 45 60 64
Clara BONNAVION
Présidente de l’ANEMF
presidence@anemf.org
06 50 38 64 74
avec le soutien de la FAGE
L’AFNEUS relance le projet “Femmes En Sciences” !
Les femmes ont toujours été au rendez-vous des avancées scientifiques, dont certaines ont été majeures dans le monde de la recherche. Pourtant, force est de constater qu’elles sont bien moins connues et bien moins citées dans les manuels que leurs homologues masculins[1]. Aujourd’hui, les femmes ne représentent que 29% des chercheurs et des chercheuses dans le monde. Pourtant, elles sont 47% des titulaires de doctorat[2], et on a établi depuis bien longtemps que rien ne justifie de les éloigner des sciences[3].
En plus d’être entachée par cette sous-représentation des femmes dans ses rangs, l’histoire des découvertes scientifiques a très longtemps souffert de la domination masculine pour les postes à responsabilité et les distinctions. En effet, au 20ème siècle alors que les hommes sont crédités de nombreuses découvertes scientifiques tels qu’Anthony Hewish, Otto Hahn ou encore Francis Crick, il s’est avéré par la suite que ce sont des femmes, respectivement Jocelyn Bell, Lise Meitner et Rosetta Franklin, qui les ont fortement initiées.
L’orientation : un enjeu pour les études scientifiques. Les acteurs terrain – AFNEUS, FNEB et UNISCIEL s’impliquent.
L’AFNEUS (Association Fédérative Nationale des Étudiants Universitaires en Sciences, techniques et ingénierie), la FNEB (Fédération Nationale des Étudiants en sciences exactes, naturelles et techniques) et UNISCIEL (Université des sciences en ligne) sont engagées depuis plusieurs années dans la mise en place d’actions d’orientation auprès des lycéens et étudiants suivant un cursus scientifique. Ces dernières ont été une réponse à l’inégalité d’accès à l’information quant à l’orientation des jeunes vers et au sein de l’Enseignement Supérieur.
Afin de répondre à cette problématique d’orientation des élèves du secondaire, le “Guide des Métiers” des filières scientifiques ainsi que la plateforme numérique “Étudiant En Sciences” ont été mis en place et permettent aux lycéens et étudiants de se projeter et d’appréhender leur orientation et insertion professionnelle en toute sérénité. Ces projets, développés par la FNEB et l’AFNEUS, ont pour vocation d’aider et d’accompagner les futurs étudiants en sciences dans leur parcours universitaire.
Non à la discrimination des étudiant·e·s extracommunautaires !
Ce lundi 19 novembre, le Gouvernement a annoncé un certain nombre de mesures dans le cadre de la stratégie « Bienvenue en France ». Parmi elles, l’augmentation drastique des frais d’inscription pour les étudiant·e·s venu·e·s d’au-delà des frontières de l’Union Européenne. Si d’autres éléments de cette stratégie sont intéressants, l’AFNEUS, fédération des étudiant·e·s en sciences, techniques et ingénierie, s’oppose fermement à cette hausse.
Si la stratégie prétend compenser cette multiplication par 15 des frais d’inscription par la création « dans le même temps » de 8 000 bourses d’exonération par le Ministère des Affaires étrangères et de 6 000 bourses d’établissement, cela ne suffira jamais à combler cette perte considérable de pouvoir d’achat pour 4,5 millions d’étudiant·e·s en mobilité internationale, dont 20 à 30% étudient à nos côtés dans les cursus scientifiques.